Almaren

Pourquoi je n'utilise plus Facebook

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La meilleure manière de décrire mon rapport à Facebook serait: un rapport de curiosité/méfiance.

Qui a dit: “C’est compliqué”?!

Je n’utilise plus Facebook. Je garde un profil sur le site pour des raisons professionnelles, mais il est pratiquement pas actif et je ne le vérifie que rarement. Pendant quelque temps, je n’ai même pas eu de profil Facebook du tout.

Pourquoi je ne suis pas sur Facebook? Comme si ce choix éminemment personnel exigeait une justification quelconque… Et pourtant: de nos jours, ne pas avoir de profil sur Facebook peut être considéré par certains comme le signe de grave troubles mentaux.

Je vous rassure: je vais bien.

Les raisons qui m’ont poussé à ne plus utiliser Facebook et à n’y être présent que du bout des lèvres sont assez nombreuses. Parmi les principales, je pourrais citer:

Mais en définitive, la raison principale qui me tient hors de Facebook a été très bien illustrée par John C. Dvorak en 2011 déjà: Facebook représente un passé fermé.

Ce site prône une culture du jardin clôturé. Certes, il s’agit d’un jardin très grand, accueillant une communauté de plus d’un milliard d’utilisateurs, mais il s’agit essentiellement d’une communauté close. Les utilisateurs et les contenus du Web ouvert sont énormément plus nombreux et variés que cela.

Le 30 avril 1993, il y a tout juste 22 ans et 1 jour, un document du CERN plaçait officiellement le World Wide Web dans le domaine public. Ce fut le brevet qui n’a jamais été. Et c’est la raison pour laquelle Sir Tim Berners-Lee mérite tout notre respect: son invention est vraiment pour tout le monde, dans les faits et non pas uniquement par les mots!

C’est pourquoi, lorsque une personne comme Tim Berners-Lee nous met en garde au sujet de certains géants technologiques qui ferment des parties de plus en plus étendues du Web, je tends à l’écouter et à le prendre au sérieux. Car lorsqu’il affirme, au sujet de ce qui pourrait venir après le Web 2.0, que: _“Maybe 2.0 = silos of user-generated content and 3.0 = breaking out of those silos and user-controlled data”_, je me dis qu’il sait tout de même de quoi il parle…

Cela dit, c’est mon choix (et je le partage). En aucun cas je n’affirme qu’il s’agit du bon choix, encore moins en ce qui vous concerne! Après tout, si vous avez du plaisir à votre présence sur ce site, tant mieux: j’en suis heureux pour vous.

Quant à moi, la contradiction d’être néanmoins présent et actif sur d’autres réseaux sociaux ne m’a pas échappé. Mais c’est sur Facebook que je ne suis plus présent activement, et j’espère que ces quelques points auront pu répondre aux quelques “Pourquoi?” qu’il m’arrive encore à l’occasion d’entendre.

Je suis présent ailleurs, dans d’autres recoins de la Toile. Peut-être que l’on s’y croisera de temps à autre? N’hésitez pas: l’eau est bonne, et les indigènes sont pacifiques…


Et pourquoi j’ai encore un profil Facebook malgré tout

☞ Attention: ce qui suit n’est pas forcément sérieux…

Je me suis inscrit pour la première fois sur Facebook vers fin 2006/début 2007, peu après que le site se soit ouvert au grand public.

Mon intérêt était certes déjà quelque peu professionnel, mais à l’époque il était également personnel. J’ai ainsi pu profiter du plaisir de recontacter des vagues connaissances perdues de vue depuis longtemps, de la joie de pouvoir suivre des personnes dont on admire le travail, etc.

Comme vous tous, quoi…

Cependant, j’ai fini par me lasser de tout cela.

D’autres réseaux sociaux fort intéressants sont également apparus à l’époque. Dont Twitter, que j’ai rejoint le 7 mars 2007, et dont l’usage me convenait beaucoup mieux (c’est d’ailleurs toujours le cas).

En 2009, j’ai fini par détruire mon profil Facebook pour différentes raisons. Dont certaines que j’ai traitées ci-avant.

Facebook n’en avait pas pour autant fini avec moi.

En 2011-2012, j’y ai brièvement créé un profil à nouveau, cette fois-ci pour des raisons purement professionnelles. Une fois que je n’en ai plus eu l’utilité, j’ai également éffacé ce profil.

Je pensais alors en avoir fini pour de bon avec l’Empire Zuckerberg.

Mais de nos jours il est devenu difficile d’être professionnellement actif sur le Web et de rester totalement absent de Facebook. Certes, avec un peu d’entêtement on finit par obtenir les informations désirées ailleurs… Mais on gagne parfois un temps précieux en allant les chercher directement à la source. Et de plus en plus souvent, cette source se trouve désormais sur Facebook.

Peu importe finalement que j’apprécie cette situation ou pas. L’accès rapide à l’information est essentiel pour moi.

De plus, quelques contacts chers et n’utilisant que Facebook avaient fini par se faire trop rares dans d’autres recoins de la Cybérie.

Tant pis pour mes regrets. En définitive, Facebook n’est pas un tabou. À mes yeux, c’est un endroit peu intéressant pour y publier mes contenus, mais rien ne m’empêche d’y avoir un compte sans y être pour autant très actif.

J’ai donc rouvert un profil sur Facebook. Pour la troisième fois.

Le 1er avril 2015, pour faire bonne mesure et en guise de clin d’œil aux divers poissons qui nageaient dans la Cybermare ce jour-là.

Si je vous connais, n’hésitez pas à me suivre ou à demander à rejoindre ma liste d’amis. De temps à autre, je vérifierai ce compte et je vous y ajouterai avec plaisir.

Mais si vous désirez suivre plus régulièrement ce que je partage en ligne, allez plutôt voir du côté des liens indiqués sur mon profil…

À de très rares exceptions près, je ne publierai pas grand chose ici.


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Photo: Mark Zuckerberg f8 Keynote (2008). [cc by] Brian Solis and bub.blicio.us.